Autographe Lettre Signée

Roi LOUIS XVIII Lettre autographe signée Révolution, assignats. 1790


Roi LOUIS XVIII Lettre autographe signée Révolution, assignats. 1790
Roi LOUIS XVIII Lettre autographe signée Révolution, assignats. 1790
Roi LOUIS XVIII Lettre autographe signée Révolution, assignats. 1790

Roi LOUIS XVIII Lettre autographe signée Révolution, assignats. 1790   Roi LOUIS XVIII Lettre autographe signée Révolution, assignats. 1790
LOUIS XVIII Roi de France - Lettre autographe signée - Révolution, assignats & Famille royale - 1790. Lettre autographe signée « Louis Stanislas Xavier », St. Cloud, 23 septembre 1790, adressée au Comte de Chabrillant, 1 p. 17,5 x 11,5 cm, sur bi-feuillet. Rare document du futur Louis XVIII dans les commencements de la Révolution, avant son émigration en juin 1791.

Louis se trouve conforté dans sa critique du système financier des assignats par l'opinion du député Lebrun opposé au plan de Mirabeau relatif à la dette publique et aux assignats (septembre 1790 à l'Assemblée Nationale). Lucide, il critique l'illusion d'un tel régime et anticipe ses difficultés en appuyant ses réflexions sur la nature des réformes déjà menées et leur impact sur les finances de la famille royale.] C'est tout ce que j'ai lu de plus lumineux et de mieux démontré sur cette matière et cet ouvrage justifie bien la haute opinion que j'avais conçu dès 1771, de la justesse de l'esprit et de l'énergie du caractère de son auteur.

Je me tromperois bien fort si après la lecture de cet ouvrage, on pouvoit encore conserver la moindre illusion sur les assignats [. Le Brun avoit eu le temps de réfléchir plus mûrement sur la situation du Cte d'Artois [son frère, futur Roi Charles X] et sur la mienne, il ne nous auroit pas réduits à 2 000 000 chacun sans faire mention du traitement de nos femmes et de l'arrangement de nos dettes. De Montesquiou a parlé il y a environ six mois, d'après M.

Necker lui même, du traitement de 1 000 000 à fixer pour les frères du Roi, il ne s'agissoit que de ce que le Trésor Royal auroit désormais à leur payer, mais à cela près notre position restoit la même quant à nos apanages et à nos acquisitions. Mais aujourd'hui que les premiers sont supprimés et que les terres perdent de leur valeur en raison de la suppression de leurs droits, on ne trouveroit jamais à les revendre ce qu'elles ont coûté à acquérir, il s'ensuivroit donc une perte réelle pour de malheureux créanciers qui n'ont placé leurs capitaux sur nous, que dans la bonne foi des capitaux dont l'État nous avoit légalement investis. Seroit il juste et digne de la Nation, de l'assimiler aux frères du Roi par un traitement égal sur le Trésor public? Joint l'opinion de Lebrun lors de la séance de l'Assemblée Nationale du 5 septembre 1790.

Bon état - envoi par courrier recommandé.
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