On connait ton courage, et on devine comme tu as dû souffrir, physiquement et moralement. Mais en fin de compte, tu es toujours là, et si tu ne peux plus jouer au tennis, tu arbitreras la Coupe Davis de façon plaisante et souveraine. A table, tu n'en souffriras pas, et tu seras toujours le même pour ceux qui t'aiment, comme nous. Et puis, tu feras des livres, qui seront peut-être encore plus beaux que le dernier, qui mérité pleinement son grand succès.
Vraiment, à nos âges, il faut renoncer à bien des choses : je t'assure que le tennis n'est pas le seul dispensateur de bonheur. Il t'avait donné jusqu'à cette année l'illusion de la jeunesse, mais ta vraie jeunesse est dans tes livres et tes articles : celle-là, tu ne la perdras jamais. Nous t'embrassons tous les deux, avec plus d'affection que jamais.