[Louis XV] Maréchal de BELLE-ISLE - Lettre signée - Guerre de Sept ans - 1759. Maréchal de France, Duc de Belle-Isle, duc de Gisors, pair de France, chevalier des Ordres du Roi et de la Toison d'or, prince de l'Empire, il devient ministre d'État en 1756 et secrétaire d'État à la Guerre en 1758.
Lettre signée au marquis de TORCY, Versailles, 7 septembre 1759, 2 pages et demie in-folio. Lettre concernant la guerre de Sept Ans (1756 à 1763), conflit majeur de l'histoire de l'Europe opposant deux systèmes d'alliance. Durant l'année 1759, Frédéric II, allié à la France, subit plusieurs défaites et son territoire est envahi de toutes parts, la Prusse étant au bord de l'effondrement. A son secours, l'armée française reprend l'offensive vers le Hanovre avec une armée de 80 000 hommes aux ordres du maréchal de Contades et de Victor-François de Broglie entre dans le Hanovre. Longue lettre relative à cette campagne et aux opérations du maréchal de CONTADES et des mouvements de l'armée Française en Prusse, dans la région de Coblentz, Cologne et Munster.]concernant la situation actuelle des affaires sur le bas-rhin, je ne peux qu'approuver votre façon de penser sur beaucoup d'objets, et je reconnois en tout, le zèle avec lequel vous vous occupez continuellement à ce qui peut contribuer au bien du Service. Dans le tems que vous m'avez écrit, vous ignorez encore le mouvement que M. Le maréchal de Contades fait faire à quelques bataillons pour se rendre dans la partie de Coblence et Cologne. L'arrivée de ses troupes doit commencer à tranquilliser le pais, et il me paroit que s'il venoit à être menacé plus sérieusement par les ennemis, M.
Le maréchal de Contade sy porteroit de plus grands secours ; mais en attendant, vous ne sauriez trop chercher à rassurer les esprits ; je vois par ce qui me revient de tous côtés, qu'il s'est répandu une terreur capable de tout perdre ; je connois votre courage et je vois des preuves de votre attention continuelle et active à ce qui peut concourir au bien [.] il faut redoubler de vivacité pour animer le zèle des autres, et arrester leur fraïeur mal entendüe. Je ne doute point que l'arrivée du maréchal d'Armentières n'ait aussi produit dans le pays un effet capable de rassurer et que les dispositions qu'il a faites ne le mettent réellement à couvert de tout ce que l'ennemi pourroit entreprendre dans le moment présent ; Je suis plus fâché que vous de ce que la cavalerie que j'ay fait marcher de Flandres sur le Bas Rhin n'y soit pas encore arrivée depuis les nouvelles de la malheureuse journée du 1. Du mois dernier, je n'ai pas perdu un moment pour la mettre en mouvement [. Il évoque la nécessité d'assurer la sécurité du Bas Rhin et pour Monsieur Darmentières [Maréchal d'Armentières] de mettre « des troupes ensemble, et de tenir la campagne soit en deçà soit en delà du Rhin suivant les circonstances. Concernant Munster, « tous les avis confirment que les ennemis ont fait marcher leur détachement pour attaquer cette place », mais toute attaque ne se ferait qu'aux dépens de l'armée du Prince Ferdinand car le maréchal de Contades« aurait plus de facilité d'agir » et espère que M. De Gayon« fera une bonne défense et du moins occupera les ennemis assez de temps pour donner à M. Le maréchal Contades celui d'agir [. Lieutenant-général des armées du roi, gouverneur de Crécy-en-Brie et capitaine des gardes de la porte du roi. Bon état - envoi par courrier recommandé. Cet item est dans la catégorie "Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques".Le vendeur est "*epistole*" et est localisé dans ce pays: FR. Cet article peut être expédié au pays suivant: Union européenne.