« Anniversaire - 2 juillet 1923. D'une voix juste soutenant la plus juste des causes Je me vante d'un privilège Celui de t'avoir eue et de t'avoir gardée Toi dont l'allure est mon avance même Le rythme de mon pouls et de mon pas Ma vie est une roue éclatante et légère Elle roule et bondit Entre le ciel et les cailloux où brillent les micas Et ses rayons sont des tubas annonciateurs De la gloire vivante et tendre de nos jours Georges Ghika ».
Leur mariage fut parfaitement heureux seize ans durant, jusqu'à ce que Ghika ne la quitte brusquement, en juillet 1926, pour l'ultime conquête de sa femme (qui était ouvertement bisexuelle), une jeune artiste de vingt-trois ans, « mignonne et délicate » Manon Thiébaut, qu'il emmène en Roumanie. Menacé de divorce, le prince finit par lui revenir, mais leur relation devient difficile et chaotique. [Pas de vente en dehors de l'Union Européenne pour ce document].