Autographe Lettre Signée

LETTRE SIGNEE AUTOGRAPHE ROBERT DE SAINT-JEAN (Journaliste) ca 1929 Julien Green


LETTRE SIGNEE AUTOGRAPHE ROBERT DE SAINT-JEAN (Journaliste) ca 1929 Julien Green

LETTRE SIGNEE AUTOGRAPHE ROBERT DE SAINT-JEAN (Journaliste) ca 1929 Julien Green   LETTRE SIGNEE AUTOGRAPHE ROBERT DE SAINT-JEAN (Journaliste) ca 1929 Julien Green

LETTRE AUTOGRAPHE - JOURNALISTE & HOMME POLITIQUE. FRANCAIS XIX/XXe - ACTION FRANCAISE. Lettre à en-tête de La Revue Universelle.

On attendrait plutôt un papier à en-tête de la Revue Hebdomadaire.. Mais les deux revues étaient très liées. Robert de Saint-Jean était sans doute de passage... Notre directeur regrette très vivement de ne pouvoir vous donner l'hospitalité dans la revue; mais vos pages nous sont arrivées à un moment où nos sommaires sont établis pour longtemps... Association de la presse diplomatique.

Robert de Saint Jean, né le 12 juin 19011 à Paris et mort dans cette même ville le 16 janvier 1987. Est un écrivain et journaliste français. Fut le compagnon de l'écrivain.

Comme ce dernier, il tint un journal qu'il publia et qui permet d'appréhender. La vie culturelle française sur plusieurs dizaines d'années. Fils de Raoul de Saint Jean et de Charlotte, qui demanda et obtint le divorce, élevé dans un milieu bourgeois à Paris, notamment par sa grand-mère paternelle (Céline-Marie née Duhamel, épouse en secondes noces et veuve du général de brigade Robert de Saint Jean), il est élève au Collège Stanislas (Paris) jusqu'en 1918.

Il étudie ensuite au Royaume-Uni, à Cambridge où il a une chambre au King's College. Il est secrétaire de rédaction à partir de 1924 puis rédacteur en chef de janvier 1928 au 1er avril 1935 de La Revue hebdomadaire de François Le Grix, publiée par Plon.

Il y est notamment chroniqueur littéraire, de romans ou d'essais; il dirige la rubrique « La vie littéraire ». Il a pu y écrire de rares articles politiques. Ainsi en 1925 un article assez sévère consacré aux faiblesses des partis opposés au Cartel des gauches, qui le classe à droite. Il mène avec un confrère, Roger Giron, une enquête remarquée sur les convictions politiques des jeunes écrivains Drieu la Rochelle, Montherlant, Jean Cassou, André Maurois, Cocteau, Henri Rambaud, Maurice Martin du Gard, Ramon Fernandez, etc.

En 1926 puis interroge seul, de même. Des industriels et des personnalités liées au monde des affaires. C'est au domicile de Le Grix, homosexuel comme lui, qu'il rencontre le romancier Julien Green.

Le samedi 22 novembre 1924. Ils ont tous deux été conviés à un thé avec d'autres amis du directeur de La Revue hebdomadaire. Leur amour n'est pas que platonique, contrairement à ce que Green affirmait de son vivant et comme le révèle le Journal intégral posthume de ce-dernier (publié en 2019). Ils vivent une vraie intimité physique et forment un couple libre dans l'entre-deux-guerres.

Chacun multiplie les partenaires occasionnels qu'ils partagent parfois. Ils resteront très liés durant une soixantaine d'années, faisant ensemble de nombreux voyages Allemagne, Autriche, Italie, Tunisie, États-Unis, Danemark, Suède, etc. Dans les années 1920 et 1930. Aux visites touristiques et culturelles se mêlent souvent des aventures sexuelles. Il voyage aussi sans Julien Green, là-encore faisant des rencontres.

Green le rejoint à Londres de septembre à novembre 1936 puis en janvier-février 1937. À Paris, il fréquente dans l'entre-deux-guerres les lieux prisés des homosexuels, comme la brasserie le Sélect, le café Smith, le Club liégeois ou les bains Odessa. Il y rencontre des garçons, parfois des prostitués. Il fréquente aussi avec son compagnon les milieux littéraires, notamment André Gide, Jean Cocteau, André Malraux, François Mauriac, Henry de Montherlant et beaucoup d'autres écrivains.

Il côtoie aussi des peintres (Salvador Dali, Christian Bérard ou Pavel Tchelitchev) et des mécènes mondains Marie-Laure de Noailles. Et son époux Charles de Noailles notamment. Dans les années 1930, il est conseiller chez l'éditeur Plon; il dirige la collection « Choses vues », lancée en avril 1930 et interrompue en 1935. Il écrit une pièce de théâtre, qu'il n'est pas parvenu à faire jouer.

Gallimard publie en revanche son unique roman en 1936, Le feu sacré. Il décrit un jeune garçon, René, qui grandit auprès de sa mère et de sa grand-mère, écrasé par le souvenir de son frère aîné mort durant la Première Guerre mondiale et idéalisé par sa mère, et qui se déprend peu à peu de l'image de ce frère, encombrante et fausse.

Julien Green en donne un compte rendu louangeur dans Le Figaro, sans mentionner leur relation. Dans ce même quotidien, Robert de Saint Jean avait chroniqué l'année précédente un ouvrage de Green car Le Grix n'avait pas voulu faire paraître sa chronique dans La Revue hebdomadaire.

Son premier livre, publié en 1934 et consacré aux États-Unis de Roosevelt. Qu'il a visité avec Green, est paru auparavant sous la forme d'articles dans différents périodiques (Le Temps, Le Figaro, Paris-Midi, Marianne, Les Nouvelles littéraires, Vu, La Revue hebdomadaire, etc). Ils lui valent le prix de la fondation Strassburger. Ses voyages avec Green lui ont permis de rencontrer des dirigeants politiques, tels en 1935 le chancelier Kurt Schuschnigg à Vienne ou Mussolini à Rome, et d'écrire des articles, pour la Revue hebdomadaire, un périodique de province ou des quotidiens parisiens comme Le Petit Parisien, Le Figaro ou Le Journal. Il collabore au quotidien Paris-Soir de Jean Prouvost, à partir de 1936.

Ce journal lui offre le poste de correspondant à Londres en avril 1936. Il est envoyé spécial pour ce journal, à Londres de juillet 1936 à 1937, en Autriche, en Albanie et en Tchécoslovaquie en 1938, à Rome et à Londres en 1939. Il publie alors quelques articles dans d'autres journaux, comme Le Figaro. En juin 1940, il est le directeur adjoint de Prouvost.

Qui a été chargé de l'information et de la censure par Paul Reynaud. Il quitte ensuite la France car il est inscrit sur la liste noire allemande à cause de ses articles, et rejoint les États-Unis, grâce à Julien Green et à des relations de ce-dernier. Il devient l'adjoint de Pierre Lazareff, ancien rédacteur en chef de Paris-Soir, à la section française de l'Office of War Information.

Il est aussi correspondant de France-Afrique puis de l'Agence France-Presse en 1944. Il rentre en France après la guerre, collabore à France-Soir de Lazareff, de 1946 à 1948, à l'hebdomadaire Carrefour - il signe un article dès le n° 4, en septembre 1944 et ses articles se font plus nombreux à partir de 1946, jusqu'en 1957 -, au quotidien Le Parisien libéré - possédé également par Émilien Amaury - puis à Paris Match de Jean Prouvost, jusqu'en 1968. Il travaille à la direction de leur service étranger. Il préside l'Association de la presse diplomatique française de 1958 à 1962. Il est brièvement directeur littéraire chez Plon en 1960.

Il reçoit en 1984 le prix Marcel-Proust. Avec Roger Giron, La Jeunesse littéraire devant la politique, 1928, éditions des Cahiers libres, 98 p. (enquête parue auparavant dans La Revue hebdomadaire). La vraie révolution de Roosevelt, Grasset, 1934.

Le Feu sacré, Gallimard, 1936 (roman). Démocratie, beurre et canons : journal de guerre d'un Français moyen. New-York, Éditions de la Maison française, 1941. Julien Green par lui-même, Seuil, 1967.

Journal d'un journaliste, Grasset, 1974. Moins cinq : journal des temps qui courent, Grasset, 1977. Passé pas mort, Grasset, 1983, rééd.

Julien Green, avec Luc Estang, réédition 1990. Date du dernier numéro 1944. Et Henri Massis (rédacteur en chef), à la suite de la publication du manifeste « Pour un parti de l'intelligence » dans Le Figaro du 19 juillet 1919.

La revue avait pour programme : « Rassembler tout ce qui, dans le monde, prend parti contre la destruction, fortifier et étendre les relations entre les groupes dévoués à la cause de l'esprit ». Il s'agissait d'une revue nationaliste (royaliste et catholique) dont la ligne éditoriale était proche de celle de L'Action française dont Charles Benoist, Marie de Roux, Robert Havard de La Montagne, René Johannet, Georges Valois, Firmin Bacconnier, Pierre-Antoine Cousteau, Georges Gaudy, Gustave Thibon, Pierre Gaxotte, Claude Roy, Gonzague de Reynold, puis après 1941, Pierre Boutang et Raoul Girardet. La Revue universelle s'intéressait particulièrement à la politique extérieure. En plus de ses deux fondateurs, la revue avait pour principaux collaborateurs.

Jacques Maritain, chargé de la rubrique philosophique (début des années 1920). Charles Maurras, Maurice Vaussard et Henri Gouhier. Les sections dédiées à l'art, à la littérature et à la philosophie écrites par Léon Daudet, Thierry Maulnier. André Rousseaux et Robert Brasillach, ont toujours été remarquables selon Eugen Weber, historien. Les articles politiques reflètent, quant à eux, la politique d'Action française. Durant les années 1930, la Revue universelle marque un certain soutien aux régimes autoritaires et notamment à Salazar (en particulier sous la plume de Massis).

Elle mène, en revanche, dès 1930, dans le sillage de l'Action française, une campagne permanente contre le réarmement allemand, la renaissance du Germanisme et l'apparition du nazisme. Elle figure parmi les premières publications importantes à avoir dénoncé dès l'origine. Les menaces de l'hitlérisme et l'impréparation des démocraties face à un conflit inévitable avec l'Allemagne. Après la mort de Bainville (1936), elle se situe dans une dépendance intellectuelle de plus en plus étroite.

Avec l'Action française, et relaie les campagnes du mouvement royaliste en faveur de l'occupation préventive de la Rhénanie, de l'alliance avec l'Italie fasciste et d'une politique continue de réarmement. Fortement ébranlé par la défaite française, elle s'installe à Vichy à partir de 1940, soutient Pétain, et s'oppose à la fois à la Résistance et au collaborationnisme ; elle s'aligne sur les positions du régime de Vichy. Date du dernier numéro 1939. Directeur de publication François Le Grix. La Revue hebdomadaire est une revue littéraire fondée en 1892 par.

Fernand Laudet et publiée jusqu'en 1939. Jusqu'au début du XXe siècle, la revue est dirigée par Pierre Mainguet, avec Félix Jeantet. En 1908, elle absorbe Le Monde moderne et la femme d'aujourd'hui.

Le Grix fait appel à de nouveaux collaborateurs comme François Mauriac - qui l'appelait « La Grise » dans les années 1910, en raison de son homosexualité affichée -, responsable de la rubrique théâtrale de 1921 à 1923, Edmond Jaloux (vie littéraire), Wladimir d'Ormesson (politique étrangère), Louis Latzarus (vie parisienne, puis chronique politique à partir de 1928), Gustave Fagniez et Frantz Funck-Brentano (histoire), Robert Vallery-Radot (vie religieuse), Paul Reynaud (tribune parlementaire). La revue fonde en 1929 le prix du premier roman. La victoire du Cartel des gauches amène la revue à prendre position dans les débats politiques et à.

Le Grix, qui signe une chronique politique à partir de 1933, est un temps royaliste, en tout cas antiparlementaire et hostile à la démocratie. Il tente après la crise du 6 février 1934 de mettre en place un Centre de liaison, de propagande et d'information, également appelé L'Ordre français, avec le député René Dommange, et avec l'appui de Philippe Henriot et de Xavier Vallat.

En 1934 et 1935, il se rend plusieurs fois en Italie, où il rencontre Benito Mussolini. Le dictateur fasciste lui octroie une aide financière de deux millions de francs, ce qui lui permet de racheter le quotidien L'Ami du peuple. Le Grix appuie l'Italie menacée de sanctions lors de la Seconde guerre italo-éthiopienne; il cosigne ainsi le manifeste des intellectuels français pour la défense de l'Occident et la paix en Europe (1935).

Mais il reste germanophobe jusqu'en 1939 et se déclare déçu du rapprochement entre Mussolini et Hitler. 1 feuillet de papier blanc, plié en son centre formant 4pp. [Provenance Georges ou Louis Boulay].

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