Autographe Lettre Signée

Lettre Autographe Signee De Theodore Botrel (barde Breton) 1913


Lettre Autographe Signee De Theodore Botrel (barde Breton) 1913

Lettre Autographe Signee De Theodore Botrel (barde Breton) 1913   Lettre Autographe Signee De Theodore Botrel (barde Breton) 1913
[LETTRE AUTOGRAPHE SIGNEE - ECRIVAIN FRANCAIS XIXe - BRETAGNE]. À en-tête de l'Oeuvre de la bonne chanson. Cher Poète, J'ai lu avec intérêt votre poétique fantaisie; mes très sincères félicitations et mon vif regret de ne pouvoir l'insérer dans La bonne chanson ; notre jeune clientèle ne veut que des pièces ne contenant que des rôles d'hommes ou que des rôles féminins... Chanson française, chanson bretonne folklorique, patriotique.

Le Mouchoir rouge de Cholet. Jean-Baptiste-Théodore-Marie Botrel, né le 14 septembre 1868 à Dinan. Et mort le 26 juillet 1925 à Pont-Aven, où il est inhumé, est un auteur-compositeur-interprète français. Il est l'auteur de. Né à Dinan, d'un père breton originaire de Broons, et d'une mère alsacienne.

Il vécut à Saint-Méen-le-Grand au Parson, chez sa grand-mère paternelle Fanchon jusqu'à l'âge de sept ans, puis rejoignit à Paris où ses parents étaient partis quelque temps auparavant pour tenter d'y faire fortune. Originaire de Haute-Bretagne (la partie de la Bretagne où l'on parle le gallo, une langue romane), il n'apprit le breton (parlé en Basse-Bretagne) que sur le tard, et la quasi-totalité de son ouvre est en français.

Théodore Botrel s'est marié deux fois. Le 19 avril 1891 à Paris avec Hélène Lutgen dite « Léna ». (née à Beaufort au Luxembourg le 18 janvier 1861 et morte à Pont-Aven le 11 juillet 1916). Avec sa deuxième épouse, Maïlise, il a deux filles dont l'ainée, Léna, épouse l'écrivain Émile Danoën, et la cadette, Janick, est la mère du chanteur Renaud Detressan. Ce dernier a d'ailleurs repris certaines chansons de son grand-père dans l'enregistrement Airs de famille, paru en 2009. Vers l'âge de 16 ans, il fait partie d'une troupe de théâtre amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard. Il commence également à écrire quelques chansons et sort sa première imprimée Le Petit Biniou à dix-huit ans.

Elle n'eut aucun succès, un autre Biniou étant déjà sorti quelques années auparavant. Parallèlement, il tente plusieurs métiers, dont apprenti serrurier et avoué. Il s'engage alors pour cinq ans dans l'armée et à son retour travaille comme employé de bureau à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès, entre autres, de celui qui allait devenir le chanteur-fantaisiste Dranem et continue d'écrire quelques chansons, qui n'obtiennent que peu de succès.

L'affaire Dreyfus et la Ligue de la patrie française. À l'époque de l'Affaire Dreyfus, comme les peintres Edgar Degas et Auguste Renoir, les écrivains Pierre Louÿs et Frédéric Mistral, etc.

Botrel appartint à la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde modérée. Mais un soir, dans un célèbre café-concert de Montmartre, Le Chat Noir, il remplace un chanteur absent. Botrel s'est inspiré de l'ouvrage de Pierre Loti Pêcheur d'Islande pour le thème de sa chanson. Celle-ci reste au répertoire de Félix Mayol jusqu'à sa mort en 1941. On remarquera qu'il y chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise.

En réalité, Botrel ne connaissait pas Paimpol lorsqu'il créa la chanson et n'y viendra qu'une seule fois en 1897 pour le « pardon des Islandais ». Le mouchoir rouge de Cholet. En créant sa chanson Le mouchoir rouge de Cholet et en la chantant dans cette ville en 1900, Botrel inspira un patron-tisseur, Léon Maret, à créer ce mouchoir qui est devenu le symbole de la cité.

Lors de la fermeture en 2004 du dernier tissage de Cholet, la municipalité a racheté un métier à tisser pour fabriquer le mouchoir rouge dans l'enceinte du Musée du textile. Titre issu des chansons de la Fleur de lys qui rendent un hommage aux vendéens de la Vendée. Militaire et aux Chouans mainiots, normands et bretons.

On retiendra ses chansons patriotiques du temps de la Grande Guerre, dont la célèbre Ma p'tite Mimi. Plus tard reprise par Pierre Desproges. En mai 1915, Théodore Botrel écrivit le poème La Vierge du clocher d'Albert, en hommage aux. Bretons du 11e corps d'armée tombés au combat devant cette ville picarde. Il fut un hôte assidu de Sainte-Maxime (Var) durant plusieurs hivers.

En 1903, il s'embarque pour New York avec sa femme Hélène à bord du vaisseau. "La Bretagne", en partance du Havre. Théodore Botrel s'installa à Pont-Aven à partir de 1905, séjournant de 1907 à 1909 dans la villa Castel-Brizeux qui surplombe la rive gauche de l'Aven avant de construire sa propre maison, dénommé "Ker-Botrel". Il fut à l'origine de la création en 1905 de la première fête folklorique bretonne, le "Pardon des Fleurs d'Ajonc".

Il a vécu à Pont-Aven jusqu'à son décès en 1925 et y est enterré. 1 feuillet de papier blanc.

[Provenance Georges ou Louis Boulay]. Plis, petites déchirures ou froissements. Sur bord droit du feuillet, lég. Vendu en l'état décrit, tel que trouvé.. Cet item est dans la catégorie "Collections\Lettres, vieux papiers\Autographes\Personnalités historiques".

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