
Il lui annonce que vient de paraître dans la Revue des Deux Mondes « un morceau de Mérimée sur le même sujet qui peut [lui] être utile. Il y est dit que moins on mettra de tableaux dans le grand salon plus ils feront bon effet. L'idée me semble tant soit peu champenoise. Plus loin Mérimée fait prévoir que l'on mettra des statues de marbre dans le salon carré pour en faire comme vous savez un cabinet complet au goût de M.
« Enfin, il fait pressentir que malgré le vou de la Commission on en reviendra peutêtre au projet des boiseries et des compartiments, qu'il ne faut pas entraver l'architecte, jamais âne cependant n'a mieux mérité de l'être, quoi fautil le laisser libre d'user à sa façon de nos plus rares richesses pour en faire une décoration en son honneur. Il ne doit être libre de rien du tout en cette circonstance. A quel titre peutil être l'arbitre des trésors d'un art qu'il ne connaît seulement pas ». Riesener mentionne un autre article paru dans le Feuilleton du Siècle et qui « patauge aussi dans la question ».
Enfin, le peintre évoque le « rapport de Galimard (le peintre et critique d'art Auguste Galimard) sur les 72 ». « s'il valait une réplique on pourrait soumettre celleci dans certains journaux. Il est très possible que M. Galimard ne connaisse pas les 72 délégués des peintres car ceuxci ne connaissent M. Galimard que par la lettre qu'il leur a adressé lors du jugement des figures de la République et dont ils font part au public pour qu'il connaisse aussi comme eux M. Galimard » et évoque une lettre que possède Alexis Joseph Pérignon « qui est curieuse ». En 1849, Philippe-Auguste Jeanron était le directeur du musée, l'architecte évoqué est Félix Duban.