GODOÏ (Manuel, Principe de LA PAZ). Lettre autographe signée
GODOY (Manuel, Principe de LA PAZ). Lettre autographe en espagnol signée El Principe de La Paz, au "Senior ambassador", Badajos 14 di Mayo di 1801. Le Général Saint Cyr m'a remis cette lettre, que j'adresse à votre Excellence sans le moindre retard. Quand je l'ai écrite, je ne connaissais pas les ordres que l'on m'avait donné pour que les troupes espagnoles, se repliant avec celles de Galicie, laissent libres les logements pour les troupes françaises, on a également parlé des vivres, ces besoins, seront couverts, car les échanges ne cessent. Je continue le regroupement des divisions, pour prendre le contrôle sur le pays ennemi, tout comme le Duc de [Lafcena], en réponse à l'ultimatum de quarante-huit heures que vous aviez donné. J'attends des jours glorieux, et qu'une paix générale soit la conclusion de tant d'énormes efforts, c'est cela que je souhaite, et que votre Excellence me dise avec la franchise qui constitue notre amitié, quand verrons-nous en particulier les Parlementaires de l'Europe, et qu'elles seront nos relations avec la France et le premier Consul en particulier. Je renouvelle à votre Excellence, l'assurance de ma constante affection, et reste votre véritable dévoué. El Principe de la PAZ. Manuel Godoy, revenant aux affaires en 1792, tente de sauver Louis XVI, ce qui déclenche la guerre avec la France révolutionnaire. Le traité de Bâle met fin aux hostilités et à la suite Godoy reçoit le titre de Principe de la Paz (Prince de la paix). Après avoir démissionné en 1798, suite à la défaite navale du Cap Saint Vincent, il revient au pouvoir en 1801 et s'allie avec la France pour envahir le Portugal. Gouvion Saint Cyr est chargé de commander les armées franco-espagnoles durant la guerre du Portugal en 1801. Ambassadeur extraordinaire à Madrid au côté de Lucien Bonaparte, puis ambassadeur à la place de ce dernier.
Cachet de la prestigieuse collection Crawford (Biblotheca Linderiana). GODOÏ Manuel, El Principe de la Paz. Cyr me ha remitido esa carta q. Sin elmenor retardo ; quando la ha escrito no sabia las ordenes q. Yo teniadadas, para q las tropas espanolas repligandose sobre las q estzn en Galiciadesaxen libres los alojamientos à las francesas ; tambien ablara de losamiios no cesan.
Sigo renniendo las divisiones para apoderarme del pais enemigotan luego como el Duque de Lafcens, respondi al ultimatum en q. Le dava eltermino de quarenta y ocho oras. Espero dias gloriosos y q. Una paz gral sea el termino de tantasy enormes travaxos ; esto doseo y q. Me diga con la franquezaq. Constituye nuestra amistad, quanto vuerra de particular entre los variosPotentados de la Europa y q. Aga relacion à la Fran a o al Primer Consul enparticular, Renuevo à V. Las seguridades de mi constante afecto y quedo auver do. El Principe de la Paz.