
Rédigée à l'encre noire sur deux double feuillets de papier vergé, avec son enveloppe timbrée et tamponnée. Cette longue lettre, témoigne de la profondeur de la pensée spirituelle et théologique de Frédéric Godet.
Touché par les mots de sa correspondante, il évoque le lien entre mémoire et espérance, et développe une méditation sur la manière dont les relations humaines, marquées du sceau divin, s'inscrivent dans l'éternité. Ma chère Demoiselle, j'ai été bien touché des lignes que vous m'avez adressées et qui ont fait revivre dans mon cour une foule d'agréables et ineffaçables souvenirs. Il y a une relation entre les souvenirs et les grandes espérances sur lesquelles vous m'interrogez. Car les relations formées ici bas, quand elles ont été marquées du sceau divin, entreront certainement comme éléments dans ces rassasiements de joie qui nous sont annoncés. Si toutes choses faisaient silence ayant l'oreille tendue vers leur Créateur, et qu'il parlât seul, non par elles, mais immédiatement, de telle sorte que nous entendissions sa propre Parole, non par la langue de la chair non par la voix d'un ange, ni par le grondement du tonnerre, ni par le sombre tracé d'une ressemblance quelconque, mais par lui même...
Son ouvre a marqué la théologie réformée et reste étudiée aujourd'hui. Dimensions : 13,5 x 20,9 cm. État : Voir photos et description pour plus de détails. Nombre de pages : 6 pages. Frédéric Louis Godet, né le 25 octobre 1812 à Neuchâtel et mort le 29 octobre 1900, est un pasteur, théologien protestant et essayiste suisse.
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