Il entame cette même année 1879 une carrière de critique dramatique à la Nouvelle Revue. Il sera élu à l'Académie Française en 1893.
Paris, le 8 octobre 1879. Merci pour votre aimable lettre et votre cordiale invitation, et pardonnez-moi si à mon grand regret, je ne puis être des votres. Comme je l'ai dit ce matin à l'ami Aubanel, j'ai deux amis de province à diner chez moi.
Vous voudrez bien faire agréer mes excuses à Mme de Bornier et me prouver que vous ne me garder pas rancune en venant un de ces prochains jours m'apporter votre tête pour augmenter ma collection de contemporains. J'essaierai de faire un portrait digne de vous. PS : Toujours à demain n'est-ce pas? Nous partageons cette anecdote amusante de Charles Monselet à propos de Carjat (datant de l'époque de notre lettre). « Remuer ou ne pas remuer en posant, - tout est là pour les photographes, et en particulier pour Étienne Carjat. C'est l'aune avec laquelle il juge toutes les célébrités contemporaines. Fait-on devant lui l'éloge d'un artiste ou d'un haut personnage politique, on l'entend murmurer : - Oui, sans doute.Au contraire, si l'on attaque en sa présence un Olibrius quelconque, il lui arrivera de prendre sa défense avec chaleur. Vous avez tort, dira-t-il ; vous êtes injuste envers X. Il a moins de défauts que vous ne croyez.
- Il ne remue pas. (L'Événement, 31 décembre, 1878).