Autographe Lettre Signée

Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal


Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
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Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
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Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal    Charles BAUDELAIRE Lettre autographe signée Flaubert 1857 Fleurs du mal
Belle provenance : succession de Félicité Baudelaire. Une demi-page sur un double feuillet in-8 avec adresse autographe. Restauration de la déchirure de décachetage. Taille 21 x 27 cm. Cette lettre fut rédigée la veille du dépôt légal des Fleurs du Mal le 12 juin 1857. La « copie » que Baudelaire promet de livrer est vraisemblablement son article sur Madame Bovary dont la publication fut retardée pendant quelques mois, sa longueur dans L'Artiste est exactement de huit colonnes, comme. Le précise dans la lettre. Le texte sera finalement publié le 18 octobre 1857.

L'Artiste avait précédemment publié trois poèmes des Fleurs du mal peu avant notre lettre, le 10 mai 1857 : L'Héautontimoroumenos, L'Irrémédiable et Francisca mea laudes. Je vous enverrai la moitié de la copie à 2 heures, et je vous posterai la fin à l'heure du dîner. Ayez l'obligeance de me dire si cela peut suffire comme rapidité.

Un total de 8 col. Je suis sûr de mon exactitude. Ou à la personne chargée de la mise en pages de l'Artiste. Baudelaire, très jeune, s'enticha d'elle. En 1846, âgé de 25 ans, le poète entreprit de courtiser sa belle-sour et lui envoya son Choix de maximes consolantes sur l'amour avec une lettre galante à demi-mot, dans laquelle il se présente comme « un partisan de l'amour d'Antony », autrement dit de l'adultère, et invite l'épouse de son demi-frère à « être [s]a providence dans la carrière qui s'offre à [lui] par le canal de l'amour. Pour Claude Pichois, il s'agit là d'un « jeu gentiment pervers », voire d'une « ironique vengeance », visant à l'embarrasser et à provoquer son demi-frère, qui a approuvé sa mise sous tutelle. Que Baudelaire fût épris de Félicité ou non, il fit d'elle sa muse, puisqu'elle lui inspira un petit « cycle » de trois poèmes, étudiés récemment par Andrea Schellino - et qu'elle passe également pour avoir servi de modèle au personnage de Mme de Cosmelly dans la nouvelle La Fanfarlo, parue en 1847.

Après la mort d'Alphonse, en 1862, Félicité renoua avec Caroline Aupick, installée à Honfleur. Ce fut elle qui tint Charles Asselineau au courant de l'état de santé puis de la mort de la mère de Baudelaire durant l'été 1871. Elle hérita d'une partie des biens de Mme Aupick en 1871, et en particulier de documents intimes et de lettres de jeunesse de Charles, qui furent conservés dans sa famille après sa mort en 1902. » (Source : Alde, notes à propos de « Souvenirs provenant de Félicité Baudelaire »).


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