D'un rayon de ses beaux yeux. Emplissez mon cour joyeux Espérance, fleurs écloses! À l'ombre des noires tours Là-bas passent nos amours Dans le jardin plein de roses!
Voilà l'état actuel de la question, si « Parfumez » vous déplaît, si vous trouvez l'inversion de la dernière strophe trop décadente, je remettrai tout à l'état primitif, rien n'est plus facile. Ce morceau ne m'a pas amusé à faire. Il n'y a pas à dire ce monsieur qui vient jaboter sur la rampe pendant que les autres personnages se fourrent les doigts dans le nez pour se donner une contenance c'est vieux jeu, tout à fait vieux jeu, ça fait une tache dans l'acte.
J'ai rétabli « Pagolo, fais ta prière ». Cela passe vite et fait très bien.
Le tout était de ne pas s'étaler dessus. J'ai vu hier « Don César de Bazan ». C'est très amusant : je ne comprends pas comment on avait réussi à le rendre ennuyeux quand on l'a mis en opéra-comique [.
] Admirez cet échantillon de la flore africaine. Composé en l'espace de quatorze mois, de septembre 1887 à novembre 1888, Ascanio comporte cinq actes et sept tableaux. Le livret est dû à la plume de Louis Gallet (cette lettre lui est très certainement adressée) qui avait déjà collaboré avec le musicien pour trois de ses ouvres scéniques (La Princesse jaune, Etienne Marcel et Proserpine) ; il se base sur un drame de Paul Meurice datant de 1852, Benvenuto Cellini, lui-même inspiré d' Ascanio, un roman d'Alexandre Dumas père rédigé en 1843, qui avait pour source les Mémoires de Benvenuto Cellini, publiées pour la première fois en français en 1822. Le poème dont il est ici question est tiré de l'acte II, tableau III, scène I.